Let us meet... With the words or fists ? [Pv Leane]

"~ ... Tu n'es pas le premier... tous tes prédécesseurs sont morts... Maintenant, va. ~"

Ces dernières phrases, ces dernières paroles, ces derniers mots résonnaient encore dans les oreilles de Ren. Sans cesse repartant du début pour à nouveau réentendre les menaces qu'il lui avait faites. Mais le jeune homme les avait voulues, et était bien content de les avoir entendues, cela voulait dire que tout s'était bien passé. Mais ceci l'avait bien épuisé, et pas qu'un peu, il avait besoin de repos, de sommeil. Mais ne voulant rester sur le lieu, il avait décidé de partir, et avait marché jusqu'à la première ville. C'est tout simplement ainsi que notre jeune héros se retrouva à Emalys. Il n'y avait jamais posé pied, il ne connaissait rien du cœur du Jeu. Si, que c'était la capitale, la ville mère que c'était ici que toutes les décisions étaient prises, et que le Roi Orion y séjournait. Autrement dit, il ne savait rien. Il lui restait encore tout à découvrir. Malgré son intelligence plus que normale, il ne pourrait vous faire plusieurs phrase sur le Jeu en dehors des Nuages. Il regrette déjà un peu sa grand-mère, morte il n'y a pas si longtemps, mais il est fort, vaillant ! Il pense qu'il n'aura aucun mal à faire le deuil. Il sait quand même que la seule personne qui l'a aimé a vécu dans la joie et est partie sans douleur, dans le calme. Pour revenir à nos moutons, maintenant que le jeune homme est arrivé à Emalys, il ne sait pas quoi faire. Il va alors encore se balader encore quelques instants avant d'aller faire une petite sieste. Et les quartiers, les avenues, les commerces sont une excellente source de critiques pour Ren : "Oh, il n'y a pas tout ceci dans les Nuages !", "C'est étrange comme tout est placé !", "Cela n'est vraiment pas pratique !". Il arriva sur une place publique, heureusement pour lui, personne ne le fixait, ne le regardait. De nombreux styles vestimentaires étaient présents, il passait donc inaperçu avec son pantalon et ses bottes noirs, sa longue veste blanche et son katana. Ce que les quelques personnes regardaient chez lui, était sa beauté, son charme, son équilibre. Ses cheveux bougent avec grâce à chaque brin d'air, et ses yeux sont purs. Il n'était cependant pas bien, il se sentait oppressé, mal à l'aise. Il prit alors la décision de s'éloigner et de trouver un endroit bien plus calme.

Et c'est ce qu'il fit, il tourna à droite et aperçut avec bonheur que pas très loin était présent un petit parc où la verdure y était florissante. Il s'y dirigea calmement, fixant des yeux tous ce qu'il pouvait examiner, chaque détail, chaque recoin était analysé pour exercer sa mémoire et pour son esprit de commère. Il n'était pas seul, mais il n'y avait que quelques individus également présents sur l'espace de gazon. Un arbre était libre et s'y installa avec plaisir, ferma les yeux et fut directement emporté par les bras de Morphée. Il va enfin pouvoir récupérer un peu de sommeil. Ce fut agréable, reposant. Il ne se rappelle pas si il a rêvé ou pas. Mais ce qu'il sait c'est qu'il n'avait jamais aussi bien dormi. Il mit ses mains derrière la tête, et regarda le ciel à travers les feuilles de jeune arbre. Il est beau d'ici, mais il n'égale en aucun point celui des Nuages, véritable chef d'œuvre. Un papillon arriva, battant des ailes avec force et vivacité, se déplaçant dans l'air avec douceur. Il semblait se diriger avec grâce vers Ren et ce dernier fut bien heureux de la regarder. "Qu'il vole bien !", "Qu'est-ce qu'il est beau !", pensa-t-il. Si quelqu'un avait eu le cran d'aller regarder le jeune homme de plus près, il aurait pu apercevoir des étoiles dans les yeux rouges du jeune homme. La petite bête se posa sur le genoux du samouraï. Il rendit son bras et toucha avec douceur le papillon. Dès qu'il le retira, ce dernier s'envola avec toujours la même grâce. Le jeune homme décida de se relever pour repartir et reprit sa route dans Emalys. Deux jeunes garçons passèrent en courant, ils étaient excités et semblaient se diriger vers le cœur de la ville. L'un deux prit la parole :

# Il y a un grand combat organisé à L'Arène ! Personne ne sait qui sont les combattants, mais il est dit que se sera génial ! Il faut qu'on se dépêche...

Il ne réussit pas à entendre la suite mais tout ceci eut quand même le mérite de rendre curieux notre jeune homme. L'ayant déjà un peu de nature, ce fut la mèche qui mit la feu à la poudre. Et prit alors la décision de suivre le mouvement de foule. De nombreuses personnes semblaient s'y diriger ! Il allait donc tout simplement les suivre pour sans doute arriver au point B. Il était bien 15h et tout le reste de la journée était devant lui. Cependant, l'événement était prévu à 15h30, il ne devait alors pas trainer. Il contourna quelques appartements, l'architecture de cette ville était vraiment extraordinaire, elle ne ressemblait à rien à celle des Nuages ou celle de la Terre. Le bruit se faisait bien plus fort, signe qu'il se rapprochait du lieu. Il y avait aussi beaucoup plus de monde, il n'était pas tout à fait à l'aise, il continua cependant sa route. Il sortit d'une petite ruelle : il fut arrivé. Un soleil de plomb illuminait la colline où se trouvait l'arène. C'était un endroit magnifique ! Les couleurs étaient éclatantes, l'amusement était à son comble et les paris se faisaient de plus en plus nombreux. On pouvait déjà entendre les cris de guerre, d'encouragement, de plaisir. C'était quelque chose d'incroyable qui allait se passer. La population était prête. Il continua de s'approcher et avait du mal à résister aux éclats de jeu et de joie. Il se dit qu'il serait fort bien de s'y rendre et s'approcha vers l'entrée. Il croisa une jeune femme aux longs cheveux noirs et au regard envoutant, elle avait les yeux rouges,elle aussi, et ses habits était de la même couleur sombre que le haut de sa tête. Ils restèrent un moment à se fixer, il sentait qu'elle était différente des autres, qu'il serait peut-être sympa de la connaître. Mais Ren est plutôt solitaire, et reprit son chemin et arriva devant l'entrée où quelqu'un prit la parole :

# Mesdames, mesdemoiselles et messieurs ! Il ne sera pas simple de se rendre à l'Arène ! Vous grimperez dans un premier temps les nombreux escaliers qui mènent à la zone de combat. Mais c'est là que des centaines de labyrinthes ont été construit pour l'occasion ! Cinq d'entre eux vous conduiront au combat. C'est à dire que cinq d'entre vous vont combattre ! Alors choisissez bien, au risque de devoir vous battre ! Êtes-vous toujours sur de vouloir y participer en tant que public ?

L'air était frais. Pas trop frais. Juste agréable. Leane était perchée entre les branches nues d'un vieil arbre qui semblait avoir souffert, assise en tailleur - ne me demandez pas comment elle est arrivée là -, les doigts de chaque main fermement liés, mis à part ses deux pouces qui se touchaient à peine. Ses paupières neige étaient closes et, éveillée, elle pensait.
Son esprit s'était engagé dans une étrange réflexion sur son pouvoir. Il lui était déjà arrivé d'en atteindre les limites, ou du moins de les imaginer. Le Feu n'était, en effet, pas un élément facile à maîtriser. Prenons l'eau par exemple; son ennemi naturel. Il est très facile à l'eau de vaincre le feu. Cependant, l'inverse est quasiment voire complètement impossible. Le feu peut, en effet, chauffer l'eau, au point qu'elle devienne gazeuse; elle ne disparaît donc pas... Son atout. Le changement d'état. Solide, liquide ou gazeux. Pratique, et surtout lorsque l'on ne peut pas encore "synthétiser" son élément pour le contrôler, on peut extraire l'eau qui se trouve dans l'air... Du feu liquide ou solide... Il s'agissait peut-être d'un des buts primordiaux de la jeune fille, après en apprendre plus sur qui elle était bien évidemment. D'ailleurs, aujourd'hui vers 15h, elle avait rendez-vous avec un homme que son fils a désigné comme étant peut-être en possession d'informations sur le compte de l'Élémentaliste. Il était d'ailleurs bientôt l'heure, alors la jeune femme se redressa et sauta d'un bond pour descendre de son arbre isolé, qui était assez éloigné de la ville la plus proche ; Emalys. Ce n'était pas un grave problème... En troublant la chaleur de l'atmosphère, elle pouvait créer un vent favorable à son déplacement, qu'elle pouvait intensifier avec sa maîtrise de l'air. De quoi aller déjà un peu plus vite.
Il ne lui fallut que dix minutes pour atteindre le coeur même de la ville.

▬ 'Manque plus qu'à trouver l'vieux...

Elle s'engagea dans une rue sombre, pas très accueillante, voire glauque, mais qui semblait être celle qu'on lui avait indiquée. Elle s'avança dans cette partie de la ville plongée dans la pénombre malgré que le soleil luise de plein feu. Une odeur désagréable vint alors chatouiller ses narines. Elle ne la reconnut pas tout de suite, mais elle lui parut très familière... Elle appartenait peut-être à son passé. Alors la jeune femme pressa le pas. Au bout de quelques minutes, dans un silence absolu brisé çà et là par ses pas réguliers comme le tic tac d'une horloge, l'odeur s'intensifiant, elle se prit les pieds dans quelque chose et manqua de se casser la figure, rattrapée de justesse par son agilité. Elle écarquilla les yeux : reposant sur le sol, l'homme cinquantenaire dont on lui avait fait la description, le cheveu gris et plutôt grand, se tenait là. Il lui manquait un bras et il avait le ventre à moitié ouvert. L'odeur si familière, c'était celle du sang qui s'écoulait dans le caniveau.

▬ Merde.

Elle ne savait rien sur ce type. S'était-il fait assassiner parce qu'il avait l'intention de lui révéler des choses sur son passé...? Ou bien parce qu'il était impliqué dans autre chose, qu'il avait des dettes ou autres ? Le doute n'eut pas le temps de planer dans sa tête qu'un bruit résonna à l'autre bout de la rue; on avait renversé une poubelle. Puis un homme, plutôt grand, les cheveux courts et bruns sortit de nulle part - peut-être de derrière la poubelle en question ? - et se mit à courir.

▬ Hé ! Toi !!

Sans réfléchir, Leane se lança à sa poursuite. Mais il courait plus vite qu'elle et avait un super avantage stratégique ; Emalys était bondée aujourd'hui. La foule ne tarda pas d'ailleurs à le gober et adieu le coupable. La jeune femme grava tout de même cette image dans sa mémoire, cet homme complètement habillé de noir... Plongée dans la vue de son souvenir, elle ne vit pas le jeune homme en face d'elle, qui lui la regardait, cependant ses yeux étaient axés vers lui. Il cru sûrement qu'elle le regardait et s'attarda sur elle...
Le mouvement de la foule et la course l'avaient amenée dans la rue où se trouvait l'Arène de la ville. C'était là que se déroulait l'évènement journalier ; un combat. Assez banal comme évènement, mais peut-être efficace pour calmer ses nerfs... Avant de se poser toute question, elle s'engagea vers le bâtiment destiné au combat, bien décidée à se défouler sur quelqu'un, quel qu'il fût.

[gomen, j'ai dû bosser sur mon TPE toute la semaine >.< Enfin la réponse, j'espère qu'elle te conviendra !]

Kyoku Ren s'était donc avancé dans un couloir qu'il avait choisis au hasard : le 104ème en partant à gauche. Il n'était pas le premier et sans doute pas le dernier à rentrer dans ce labyrinthe. Par son esprit critique et observateur, il se fit un monologue intérieur résumant la situation dans laquelle il était, son état d'esprit, ses idées. Je ne vais peut-être pas vous l'écrire mot pour mot. Un résumé fera l'affaire. Malgré que l'idée d'un combat soit plutôt banal comme événement - surtout dans une arène, il trouva l'ensemble recherché. Cinq personnes se réuniront pour combattre, et personne ne sait quels sont les cinq corridors qui mènent à la zone de combat. Il y aura donc une surprise général sur l'identité des futurs combattants. Il y avait également un nombre effroyable d'entrées différentes et il fallait, sans le cacher, un minimum de courage pour s'avancer. Vous vous imaginez, simple ménagère ne sachant que très peu se défendre, et vous vous retrouvez face à quatre brutes. Non, il fallait avoir la chance de tomber sur un chemin ne menant pas à la zone de combat, même immense soit-elle ici, il y avait un risque de mal tomber. Lui, il était calme et serein comme à son habitude. Si il se retrouve dans le public il regardera tranquillement le combat, dans la cas contraire il se battra suffisamment pour sauver sa vie. En effet, personne ne connait encore les règles du jeu. Est-ce un combat à mort qui s'approche à grands pas ?

Il avança de quelques pas entre les trois murs, quand un quatrième fit son apparition. Un bruit sourd résonna dans son dos, un bloc de pierre bloqua l'entrée qu'il avait prise. Il ne se retourna pas, mais s'arrêta quelques instants. Impossible maintenant de faire marche arrière. Il caressa du bout de ses doigts son katana, et posa son bras droit dans son kimono blanc, le permettant de se reposer. Il reprit sa marche doucement, calmement, ses grosses bottes noires résonant à chaque pas dans l'espace maintenant clos. Une chance que Ren ne soit pas claustrophobe. Il pouvait entendre le bruit de d'autres déplacements de pierres. Ceci ne pouvait s'expliquer que d'une seule façon : c'est un sortilège magique qui doit être la cause du mouvement des parois. Un établissement si imposant doit posséder une présence magique proportionnelle. Sauf que notre jeune homme annule toute puissance magique autour de lui, comment se fait-il, donc, que les blocs peuvent se déplacer ? Sans doute que la raison est liée au fait que Kyoku ne se sent pas pour le moment en danger, et qu'il s'était reposé l'heure précédente. Malgré son avancée pas très rapide, il avançait et se retrouva devant une intersection. Deux chemins se présentaient devant lui. Droite ou gauche ? Pas besoin de réfléchir très lentement sur un détail insignifiant. Lui-même ne sait pas qu'elle chemin a-t-il prit. Après maintenant une demi-douzaines de minutes, il put apercevoir au loin une lumière. Alors ? Simple spectateur ou combattant forcé ?

# Voilà la fin, dans quel groupe vais-je me retrouver ?

Il ne reste que quelques pas. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Une lumière parvint aux yeux de Ren, elle était suffisamment forte pour aveugler ce dernier. Il fit trois pas de plus, une légère brise souleva ses cheveux ainsi que ses habits. Sous ses pieds, il sentit la présence de sable fin. Il resserra sont poing, son gant noir se tendit. Puis lentement il ouvrit les yeux qui s'habituaient à la forte luminosité. Devant lui s'étalait un disque d'environ deux cents mètres, entièrement recouvert de sable, donnant tout l'espace nécessaire au combat. Et, si on imagine une étoile, les quatre autres combattants - qui étaient arrivée avant lui, étaient positionnés à chaque pointe. Tous les participants étaient donc séparés de la même distance par rapport à leurs voisins ! Quand notre jeune homme se trouva à quelques pas de la porte menant à l'air libre, dans un bruit sec des grilles tombèrent des plafonds. Il n'y avait maintenant plus aucune chance de sortir. Il fallait se battre ! Il entendit le deuxième combattant de sa gauche, dire, non sans discrétion : "Ah ! Voilà un samouraï ! Il ne manquait plus que ça ! Ça va être de la tarte, surtout qu'il y a déjà une femme...". La première chose qui intéressa Ren fut de voir à quoi ressembler ce qui l'entourait et le public présent. L'édifice est de l'intérieur entièrement constitué de pierre, sans doute pour résister aux pires attaques. De la foule émanait des centaines de clameurs, de cris, de sifflements ! Elle n'attendait qu'une seule chose : le début de l'événement ! Malgré le risque de se retrouver à la place des cinq malheureux -si on peut le dire, il y avait pas mal de femmes et d'enfants ! La plupart levait les bras et montrait haut et fort son envie de lutte ! Le public portait aussi énormément de couleurs, quelle manque de gout... Toutes ces couleurs flashs... Ne manquerait plus qu'ils mangent tous du chocolat ! Une fois les gradins scrutaient, il ne reste plus que voir à quoi ressemble les quatre adversaires.

Le premier à sa droite semblait plutôt refermé sur lui-même, il avait ses bras croisés, sont regard était tourné vers le sol. Il portait une longue cap noire qui arrivait jusqu'à ses chaussures, ainsi qu'un bonnet qui recouvrait ses oreilles. Ses cheveux étaient bruns et tombaient librement sur ses épaules. Il avait six aiguilles à découvert. Il devait en posséder bien plus comme armes, ainsi que plusieurs amulettes. Il pourrait être un constellationniste. Ensuite était présent un jeune homme, plus jeune que le premier. Il était bien habillé et se tenait élégamment droit. Une grosse écharpe se tenait autour de ton coup, et si on regardait mieux, il était possible d'apercevoir un calepin et de l'encre. Aucun doute, c'est un choraliste et un graphiste. Encore à droit était présent maintenant celui qui avait poussé la phrase de tout à l'heure. Il faisait son intéressant et semblait être bien arrogant ! Il portait des habits colorés ainsi qu'une grande épée. "Il n'a pas l'air bien fort..." pensa-t-il. La dernière personne, celle qui se trouvait à sa droite. Incroyable ! C'était la femme de tout à l'heure, les mêmes longs cheveux noirs allant de paire avec ses habits de la même couleur. Elle était élégante et semblait puissante. Première analyse : le gars avec les aiguilles n'a pas l'air en pleine possession de ses capacités, l'autre arrogant ne représente aucune menace. Il va falloir se méfier de la jeune femme en noir et du garçon avec son écharpe : ils ont l'air forts.

# L'heure du combat est arrivée ! Et si je vous dis qu'il n'y a aucune règle pour le moment ? Elle viendront une par une. Le gagnant sera la gagnant ! Nous voulons voir un grand combat ! Que le spectacle commence ! dit une voix off, et la foule cria à s'en détacher les poumons.

[Ravi de te revoir ! J'espère que mon post te plaira également ! Dis-moi si mes posts sont trop longs et/ou si je fais beaucoup trop avancer l'histoire ! 8D]

Nouveau mouvement de foule. Ce genre de chose était très désagréable à Leane qui était plutôt solitaire et ne supportait pas le bruit. Il y avait trop de gens autour d'elle, elle étouffait. Et puis, toutes ces couleurs vives... Une horreur.
Une sortie de secours se présenta subitement à elle : un long couloir plongé dans le noir, si lugubre qu'aucune des personnes normalement constituées de la foule n'osait y pénetrer. Lugubre ? Aucun problème pour elle. Elle se lança alors vers cette issue, qui n'allait pas au dehors non, mais qui lui permettrai de fuir cette vague humaine de cris assourdissants. Au bout de pas plus de dix secondes de marche, le noir engloba l'atmosphère environnante, comme si on avait fermé une porte derrière elle. Peut-être était-ce le cas ? Le réflexe fut complètement naturel, Leane tendit sa main gauche devant elle et fit naître au creu de sa paume une petite flamme orange-rouge qui serait son guide dans ce labyrinthe noir. La pierre des murs était froide et grise, colorée chaudement par le feu qui s'animait peu à peu dans les mains de la jeune femme. La flamme dansait sur la peau blanchâtre de l'Élémentaliste qui choisissait son chemin en fonction des torsions de son élément ; quand la flamme vascillait vers la droite, elle tournait à droite ; et de même pour la gauche. Les croisements n'étaient donc pas un problème pour elle.
Elle finit par se demander, cependant, où elle allait. C'est vrai, marcher dans le noir, sans but ni raison, ni même sans savoir où l'on va... C'est un peu limite. Comme pour lui répondre, alors qu'elle arrivait à un nouveau croisement, derrière elle un mur de pierre tomba, barrant le passage, interdisant tout demi-tour.

▬ Tant mieux, c'est pas par là que j'voulais aller

, dit-elle comme si la pierre allait se sentir provoquée.

Sa voix résonna quelques secondes dans l'immensité des galeries. Elle se tut alors, afin de tendre l'oreille et tâcher d'entendre quelque chose. Mais rien. Rien d'autre que le silence.
Elle se remit alors à marcher, suivant les conseils de la flamme ; à gauche. Elle vit alors une lumière, tandis que l'autre possibilité de chemin fut bloquée, à nouveau par un bloc de pierre tombant fermement sur le sol, dans un bruit sourd. Au fur et à mesure qu'elle s'avançait, sa flamme était de moins en moins utile. Juste avant d'apparaître au grand jour, elle la fit disparaître. Alors elle fit son dernier pas, qui la conduit dans une espèce d'Arène. Enfin. Il y avait cinq entrées comme celle d'où elle était arrivée, toutes vides mise à part une, en face d'elle. C'était un homme vêtu de noir. Son sang se figea une seconde, puis elle le détailla plus ; ce n'était pas l'assassin de tout à l'heure. Ses cheveux étaient plus longs et il semblait moins grand que le meurtrier. De plus, il portait cape et bonnet, bien qu'il ne s'agisse que d'accessoires... Il était figé et la fixait.

▬ Élémentaliste, hein ?... J'ai vu de la lumière arriver. Tu maîtrises le feu n'est-ce pas ?

"Comment être grillée en moins de deux ?" ou encore "Leane, met-toi une claque t'es pas douée !"... Elle n'eut pas le temps de répondre à la provocation de celui qui semblait être un adversaire qu'un nouvel arrivant fit son apparition. Il était plus jeune que l'autre, peut-être d'une dizaine d'années. Elle détailla plus ses adversaires. Le premier, celui qui lui avait adressé la parole, celui dont elle se méfiait maintenant, se trahissait également. La jeune femme réussit à discerner une amulette autour de son cou. Constellationniste.
Elle tourna ses yeux vers l'autre. Il avait l'air un peu plus faible que le premier arrivé et ne faisait pas attention aux regards qui se fixaient sur son calpin à dessin. Graphiste.
Un troisième arriva. Il ne restait plus beaucoup de temps avant l'affrontement. Il se serait fondu dans la foule avec aisance, portant des vêtements très colorés. TROP colorés. Il "traînait" presque derrière lui une grosse épée, assez impressionnante quand on ne connait pas les capacités du type qui la tient dans ses mains. Il inspirait la crainte. C'était sûrement un Eraser... Ou bien un Fraccion. Ou peut-être autre chose ; il ne laissait rien paraître.
Le dernier arriva. La première chose que Leane remarqua fut la couleur blanche de son kimono tout comme celle de ses cheveux. Ca changeait des bruns à manteau noir. Elle remarqua ensuite l'arme fine accrochée au jeune homme qui était sûrement le plus jeune de tous ses adversaires ; il semblait en fait avoir son âge, voire un peu plus. Il marchait avec une certaine grace... Le katana lui fit bêtement penser qu'il s'agissait d'un Ninja, mais il ne lui fallut que quelques secondes pour se reprendre. Il n'avait pas l'accoutrement et la démarche d'un Ninja... Qu'était-il ?

▬ Ah ! Voilà un samouraï ! Il ne manquait plus que ça ! Ça va être de la tarte, surtout qu'il y a déjà une femme...

C'est quoi son problème à lui ? La femme en question avait bien envie de le faire taire, mais ne dit rien qui pourrait lui apporter les foudres de l'impressionnant mais arrogant possesseur de l'énorme épée. Bien que d'habitude, ce genre de gars de cinq mètres, bien arrogant etc, était en réalité très facile à battre, Leane avait le pressentiment qu'elle aurait besoin que cet adversaire soit moins tenté de l'attaquer parce qu'elle était une femme.
Elle fit mentalement le bilan de la situation. Le plus dangereux pour elle était cet homme, qui a présent semblait trouver un intérêt profond pour ses pieds mais qui avait deviné son pouvoir. Elle ne savait pas bien en quoi consistait le pouvoir des Constellationnistes... Était-ce à l'épreuve du feu...? Aucun problème pour le Graphiste, qui ne fait même pas attention à garder la surprise sur son pouvoir ; en fait, de son point de vue il semblait le plus faible - pour tous les autres, des hommes en plus, tous plus ou moins arrogants, la plus faible devait être elle. D'ailleurs, il y avait l'arrogant. Mais sa vraie puissance ne serait dévoilée que pendant le combat. Enfin, le jeune en blanc. Celui qui inspirait le plus Leane...

▬ L'heure du combat est arrivée ! Et si je vous dis qu'il n'y a aucune règle pour le moment ? Elles viendront une par une. Le gagnant sera le gagnant ! Nous voulons voir un grand combat ! Que le spectacle commence !

Ca sent mauvais...
Il y eut un bruit comme celui d'un gong pour annoncer le départ, et alors l'homme qui fixait ses pieds disparut du champ de vision de Leane. Elle jeta un coup d'oeil au gros à l'épée ; il n'avait pas bougé. Cela s'annonçait corsé... Elle ne savait pas par quoi commencer et aurait préféré être spectatrice, au moins pour quelques secondes.

[Non non, aucun souci ! Il faut bien que ça avance, et puis pour le début je sais pas trop comment se battent tous les combattants donc je te laisse décrire comment ils attaquent, ... :)
Pour la longueur des posts, je vais essayer de tenir le rythme... ^^]

La foule était au bord de la crise cardiaque, tellement sa passion et son envie de combat était grande. Tous criait, levait le bras et attendait la première attaque ! Le combat venait de commencer, ainsi que la tension qui va de paire. Mais, il est encore loin le paroxysme de ces deux choses. Qui sera le grand gagnant de ce challenge ? Quelle sera sa récompense ? Serait-ce un combat à mort ? Qui mourra ? Qui laissera derrière lui des êtres abattus par la mort d'un être cher ? L'abandon est-il possible ? Serait-ce la fille, ou l'autre arrogant qui est le plus fort ? Pourquoi pas Ren ? Personne ne le sait encore, et maintenant, seul le temps et la compétence de chacun permettront de répondre à ces nombreuses questions, que tout le monde se posait, que tout le monde attendait. Pendant un instant, une seconde, un silence de mort s'installa, le temps semblait être sur pause. Toute personne attendait le premier mouvement, qui fera le première pas ? Cependant rien ne bougeait, ne serait-ce un grain de sable. Attention, l'impatiente des spectateurs se fit la plus grande, et alors que ce moment semblait être une heure, seule une seconde s'était écoulée. Ce silence allait être rompu. La première attaque se fit.

Ce fut le garçon à la longue cap noire, sans doute constellationniste, qui prit les devants. Il disparut devant tous, ne laissant qu'une place vide. Où pouvait-il bien être maintenant. C'est bien ce que tout le monde se demandait, ses sens aux aguets, prêt à se défendre, au cas où l'attaque lui était destiné. Ren de faisait pas exception à la règle, véritablement doué pour éviter, se déplacer et anticiper. Mais pas le temps de se concentrer sur un seul adversaire, il y en a trois autres. Seulement, le jeune garçon à la posture bien droite profita de ce moment de doute pour élaborer son attaque. A cette seconde, notre jeune samouraï sentit le sol vibrer sous ses pieds, et six lames, qui avaient l'air bien tranchantes, apparurent violemment. Toutes se courbèrent pour se rejoindre à environ 1h50 du sable. Kyoku avait eut juste le temps de sauter pour atterrir sur les lames, et cependant toujours debout - cette attaque n'allait quand même pas le faire chuter, il regarda en direction de l'attaquant. A quelques dixièmes de secondes, notre jeune homme aurait pu perdre un morceau de chair.

* Rapide... * pense-t-il.

En effet, la garçon avait profité de même pas une seconde d'inattention pour lancer son attaque. Et l'autre était toujours "invisible". Le combat était belle et bien lancé. Aïe, Ren ne possède aucun moyen d'attaquer hormis son katana, il va falloir improviser pour attaquer de loin, si il attaque. Il se rappela qu'il avait acheté 5 shurikens récemment, justement au cas où il se retrouverait dans cette position. Il fouilla dans quelques poches, et les trouva. "Si je trouve du fil suffisamment fin, je pourrai peut-être... Oui, j'ai une idée". Mais avant de chercher ce qu'il avait besoin, il fit à nouveau le tour des adversaires. "Le gars coloré n'a pas encore bougé, idem pour la femme. Le jeune garçon réfléchit et l'autre... Introuvable. Je suis sur qu'il y a un moyen de le trouver ! Peut-être la hauteur...". Il n'avait pas encore eut le temps de profiter de son caractère critique, posé et indifférent. Dès que cette idée lui été parvenue, il s'appuya sur quelques morceaux de bois qui ressortaient des murs de l'arène. Et à quelques centimètre du haut de ces dernière...

# Il est strictement interdit de sortir de l'arène. Toute sortie ne serait-ce de quelques centimètre sera réprimander par une sanction.

# Zut... Il faudra attendre pour le fil !

Dans son dernier pas, il réussit à se décaler du mur, juste à temps pour ne pas dépasser la limite. Il ré-atterrit non loin de là où il était. Tout à coup, la réponse lui parut évidente : le sable. Tout personne aussi légère et rapide soit-elle fait bouger du sable lors de ses mouvements. Son regard se dirigea vers le sol quand il aperçut quelques grains bouger. Il n'y avait pas de vent, ça ne pouvait être que lui. Première réflexe, il s'éloigna du mur à côté duquel il était. BAM ! Une explosion se fit juste là où il se trouvait, il ressentit juste la puissance du coup sans pour autant en être victime. Il reposa pied à terre à quelques mètre. Des traces noires apparurent quand la fumée s'était dissipée. Rebelote, mais cette fois y, ce n'était pas Ren la victime, mais celui à la grosse épée. Lui aussi, réussit à éviter le coup, sans doute grâce à son intuition et son flair. Heureusement, le samouraï avait tiré quelques informations, il vit un morceau de papier marqué, sans doute d'un sceau, à l'endroit et avant l'explosion. Une amulette. Cette homme utilise-il la puissance d'une divinité du feu pour effectuer ses attaques ? Ren tourna la tête vers la jeune femme aux cheveux noir de jais et... A ses pieds, cinq amulettes en forme de pentacle. L'autre jeune homme apparut, semblait sourire et claqua ses doigts. C'était elle la cible, les deux précédents n'étaient que des diversions.

J'ai l'impression d'avoir déjà fait mieux... 8D

▬ Il est strictement interdit de sortir de l'arène. Toute sortie ne serait-ce que de quelques centimètres sera réprimandée par une sanction.

Alors que chacun de ses adversaires commenceait à bouger plus ou moins rapidement autour d'ele, l'air de chercher un moyen de s'en sortir vivant, elle restait de marbre. Enfin, de marbre, façon de parler, car elle avait pourtant commencé à son concentrer pour élaborer sa technique. Une hésitation l'avait traversée pendant un instant; valait-il mieux qu'elle choisisse de faire geler ses adversaires en absorbant toutes les particules de chaleur dans l'atmosphère, ou bien l'inverse, les faire mourir de chaud et les regarder frire en souriant ? Elle choisit sa voix à la suite de l'explosion; le gel envahirait cette arène d'ici quelques minutes. Pourquoi ? Tout bonnement parce que ce type aux explosifs pleurera quand ses petits feux d'artifice n'auront pas plus d'effet qu'une pichnette. Autour d'elle, l'air commença peu à peu à se refroidir sans qu'elle ne le sente, cependant elle n'avait pas encore eu le temps pour que son pouvoir n'atteigne les autres combattants.

Mauvais choix.

Elle s'en rendit compte quand elle vit les cinq amulettes de métal à ses pieds. Une température très élevée les aurait fait fondre et, avec une assez grande certitude, perdre leurs facultés. Mais il était trop tard maintenant pour ramener le termomètre à une température positive et encore moins assez élevée pour faire fondre n'importe quel métal. Le timbré qui par on ne sait quel moyen s'était rendu invisible réapparut, un sourire niais et sadique à la fois dessiné sur les lèvres. Il n'attendit pas une seconde de plus et claqua des doigts. Une explosion retentit dans toute l'arène, semblant avoir derrière elle quatre répercussions similaires.
La température n'avait pas été assez froide pour empêcher les amulettes d'exploser, malheureusement pour Leane. Allongée sur le sol, faisant mine d'être inconsciente, elle réfléchissait tout en espérant que ce crétin aux amulettes n'essayerait pas de l'attaquer encore. Elle avait le bras droit sali par l'explosion et son large vêtement noir avait pris feu par le bas, mais la basse température qui émanait d'elle arrêta aussitôt qu'elle était apparue la flammeche.
L'air était un élément assez fascinant, mais sa maîtrise plus ou moins étendue de ce dernier, mixé à son savoir sur le feu, lui avait permis de s'en sortir. La pression qui s'était créée suite au voisinage de deux températures très différentes - glacée qu'elle était en train de produire autour d'elle, et très chaude venant de l'explosion -, combinée à la plus puissante attaque d'air que Leane connaissait et la pression avait été telle que l'explosion avait été plus meurtrière vers l'arène que vers la jeune femme. Cependant, elle n'avait pas été assez suffisante pour toucher un des autres adversaires. Tant pis.
Allongée sur le sol, elle priait silencieusement pour qu'aucun n'essaye de l'attaquer une nouvelle fois pendant qu'elle préparait son coup. Alors qu'elle était censée être inconsciente, l'air allait se refroidir de pus en plus autour des combattants et bientôt elle serait la seule à pouvoir tenir debout. Il ne restait plus qu'à se concentrer pour exporter cette froideur vers eux et attendre par la suite que leurs muscles s'engourdissent... Ou alors...
Ou alors, il lui fallait de l'eau. De l'eau à faire geler autour de leur corps pour être sûre qu'ils soient immobilisés pour de bon. Mais où trouver de l'eau ? L'arène ressemblait en tout à un désert de sable, démuni de la moindre gouttelette insignifiante qui aurait pu aider la jeune femme. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers le ciel complètement lavé de tout nuage; la pluie ne risquait pas de l'aider pour aujourd'hui. Elle prit alors conscience qu'elle ne pourrait pas rester affalée, prétextant être inconsciente, pour bien longtemps. Et la trop froide température empêcherait ses attaques enflammées d'être efficaces, au cas où elle en ait besoin. Alors... Que faire ? Allongée sur le sol, la tête posée, elle pouvait élaborer un plan minutieusement tandis que les autres s'entre-déchireraient d'ici quelques minutes, si ce n'était pas une question de secondes, même...
Oh, voilà ! Sans le vouloir un sourire vint relever ses commissures et elle dû se concentrer fortement pour ne pas se mettre à sourire complètement sans aucune discrétion. Elle allait commencer dès maintenant à mettre son plan en oeuvre. Première étape: modifier l'atmosphère autour du gros balourd à l'épée et du Constellationniste pour qu'ils commencent à frissonner.

[T.T Mon post vaut pas un clou...]
[Edit' : Nan nan attends, il est vraiment pourri. Je l'édite lundi soir... On va dire que là il est en cours.]
[Re-Edit' (J'aime le n'oli bouton d'edit' \o/) : Bon bah voilà... J'espère faire mieux pour celui d'après parce que là euh... >.<' Gomen Asai!]

Ren était donc retombé sur la sable, après avoir manqué de justesse de sortir de l'arène et avant l'explosion, peut-être pas des plus inoffensifs, dirigée vers la jeune. Il restait maintenant immobile, suffisamment loin de l'attaque, il savait qu'il ne risquait rien, c'est pourquoi il n'avait pas bougé. Il était maintenant plus proche du Graphiste et en face du deuxième épéiste, la jeune femme étant la plus éloignée des trois combattants, le jeune homme à la cap noire juste devant elle. Il en profita pour argumenter dans sa tête, exposer ses idées. C'était étrange que le jeune femme reste allongée sur le sol. En effet, elle ne semblait pas extrêmement touchée, en tout cas, pas extrêmement blessée. On pouvait apercevoir son bras bruni par l'explosion, ses vêtement légèrement brûlé, les flammes ayant rapidement disparues. Elle restait donc inerte sur le sol, soit elle était bien étourdie à cause de l'attaque, soit elle faisait semblant. Si c'était le deuxième hypothèse, elle faisait ça à merveille ! Mais ce n'est pas en restant allongée qu'elle pourra se battre ou attaquer. Conclusion : elle doit manipuler la magie, reste à savoir laquelle. Ce qui n'effrayait pas plus que ça notre jeune samouraï. C'est également étrange que le combattant contellationniste ne s'attaque quasiment que envers la candidate. Il était peut-être misogyne... Aucun moyen de le vérifier, n'a-t-il peut-être aucun mal à s'attaquer à la gente féminine, se croyant plus puissant qu'elle. Sans être réellement impliqué, il était, entre les ces deux protagonistes, pour la demoiselle. Il était sur qu'elle cache quelque chose, elle doit être bien plus puissant qu'elle ne l'a montré depuis le début. Le plus jeune combattant n'avait effectué qu'une seule attaque et l'autre n'avait pas encore bougé. Il n'y a donc rien à dire sur ces deux là.

Toujours debout dans un coin de l'arène, si je peux dire vu que l'arène est ronde, Ren attendait qu'une idée lui vienne, que quelqu'un commence à bouger ou qu'il se passe quelque chose. L'homme qui avait attaqué le premier ne bougeait pas non plus, à vrai dire, comme les trois autres combattants. Il était là, debout, regardant sa victime qu'il semblait croire bouleversée par son attaque. On aurait pu avoir l'impression qu'il jubilait à fixer une jeune femme allongée sur le sol, d'autant plus qu'il croyait qu'il la dominait. Cette homme ne semble pas bien dans sa tête, en tout cas, il a des idées différentes de la majorité des gens. Mais il y a idées différentes et idées différentes... Tout cela pour dire que le combat semblait tout d'un coup sur pause, et que l'excitation monta encore d'un cran. Nous revoilà au point de départ, où tout le monde, les sens aux aguets, se demandait qui allait à nouveau bouger le premier, juste dans une configuration différente. Lorsque autour de deux personnes, notre jeune homme cru apercevoir quelque chose. Quand le deuxième épéiste, en face de lui, respirait, Ren croyait voir sortir de son nez une sorte de léger nuage blanc... Nan ! Ce n'était pas un nuage blanc, mais de la vapeur d'eau. Autour de cette homme, un froid semblait s'installer. Mais comment cela pouvait-il arriver ? Notre samouraï tourna la tête. Est-ce que c'est cette jeune femme qui ... ?

Ren n'eut pas le temps d'avoir la réponse, il remarqua que le plus jeune candidat, le graphiste, était là, la tête en l'air. Il ne bougeait pas et semblait fixer quelque chose. Quelque chose dans le public. Le jeune homme essaya de suivre le regard de ce dernier quand il vit cette fameuse chose : un homme. Il y avait dans le public un homme, qui deux doigts en avant pointés vers le jeune homme, récitait des paroles, comme des incantations. Après quelques secondes, il se rappela de quelque chose... Ce que cette homme récitait... C'était une formule magique, utilisée il y a longtemps pour tuer. Cette homme voulait tuer un candidat. C'était de la triche ! Une personne extérieure trichait pour faire gagner un candidat. Il fallait agir, autrement, quand quelques instants, le garçon allait mourir, et très vite. Aucune hésitation, Ren courut vers ce dernier, sortit son katana de son fourreau et dès qu'il fut à une distance raisonnable, donna un coup. La lame trancha le calepin et le pinceau, et toujours avec sa lame, il le poussa en arrière, de manière qu'il ne puisse plus se faire manipuler. Ren lui dit quelque chose.

# Tu devrais abandonner, jeune homme.

Comme il fallait s'en douter, il ne réagit pas, complétement perturbé. Il était également perplexe, mais ne voyant que son agresseur n'était pas du genre à mentir, et n'ayant plus aucun myen de se battre, jugea que ce n'était pas une si mauvais solution. Ren regarda à nouveau vers le public, l'homme avait arrêté et faisait une grimace, il savait qu'il avait tout compris. Alors que le garçon commença à lever sa main, le voix off réapparut.

# Il n'est en aucun cas possible de déclarer forfait. Il faut aller jusqu'à la fin du combat.

"Et merde", pensa Kyoku. Le jeune graphiste comprit qu'il était maintenant dans une mauvaise situation. Notre samouraï savait qu'il devrait protéger ce dernier, ne voulant en pas qu'il meurt. Le combat va être encore plus difficile.

[J'ai l'impression que j'ai un peu bâclé mon post... Tout ne semble pas très bien expliqué et que je suis allé un peu vite. u.u Tu me dis si c'est le cas ! ]