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 L'Envol. [Libre]

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Elva
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MessageSujet: L'Envol. [Libre]   L'Envol. [Libre] EmptyLun 15 Aoû - 2:44

Échappatoire.

Si j'étais arrivée là, ce n'était pas par hasard. Je devais fuir, m'éloigner des Érudits qui repéreraient bientôt ma fuite et de la ville susceptible de me reconnaitre. Et surtout, loin de ces cris qui inondaient mon esprit, de cette douleur permanente résonnant dans tout mon être. Mon corps lui-même protestait contre cette fuite de la détresse du monde, esclave d'un don contre lequel il ne pouvait agir.

Je courrais, à une allure assez irrégulière, guettant d'éventuel poursuivant. Mes cheveux s'accrochaient parfois aux branches qui se resserraient au fil de ma course. Mes pieds nus se salissaient dans la terre, foulant le sol d'un pas léger mais néanmoins rapide. J'haletais, le souffle court : cela devait faire une demi heure que je fuyais la cathédrale, la course m'épuisait, j'avais promis de mettre toute mon énergie dans cette fuite vers la liberté. Je ne savais pas combien de temps encore je pourrais courir, j'ignorais la douleur, la torture que m'infligeait mon cœur. Je ne savais pas non plus si j'étais déjà poursuivie, et plus que tout j'ignorais si je serais rattrapée avant l'aube. Mais, je crois, que la rage farouche que je contenais depuis le jour de ma naissance faisait bouillir mon sang d'une détermination sans faille. Plus personne ne me capturera désormais.

Je débouchais enfin sur un endroit plus vaste, un endroit comme je n'en avait jamais vu. Le ciel se teintait d'or et de rose clair tandis que le soleil se cachait peu à peu derrière les montagnes lointaines. L'air était doux, un vent léger caressait la cime des arbres, dispersant leurs pétales au gré du vent. Certains restaient en suspension, suivant les courants ascendants de l'air, dans une douce danse qui semblait irréelle, et d'autres se posaient avec douceur à la surface de l'eau, où ils flottaient éternellement. Le lac déclinait sous la lumière du soleil couchant toute une palette de couleur, d'un bleu turquoise à sa surface, à un bleu nuit dans ses profondeurs obscures.

L'endroit était étrange tant il était beau, comme si une divinité céleste était descendue spécialement pour l'embellir. Une douce odeur de fleur de cerisier y régnait, apaisante, et les arbres étiraient leurs branches au dessus du bassin, comme une serre protectrice.

Je restais de longue minute à l'orée de la forêt, reprenant mon souffle. Je tremblais encore un peu, la détresse du peuple de la capitale se floutait dans mon esprit à mesure que je m'éloignais. Lentement, j'abaissais la grande capuche de mon grand manteau blanc volé aux Érudits, dévoilant mes longs cheveux ébouriffés par endroit par ma course et mon visage aux couleurs décolorées. Mon regard se perdait dans l'immensité de teinte et la profondeur de l'eau. Mes pieds nus étaient un peu douloureux après cette longue course, mais je restais là, contemplant l'endroit, mes pensées réfléchissant a trop de choses en même temps. Il fallait que je me calme, la moindre erreur aurait pu m'être fatale.

Tiens ? Je croyais que l'endroit était désert. Je pensais pouvoir m'enfuir tranquillement, être seule un moment sans ressentir ce mal qui me dévore. Alors, que fais tu là ?


Me suivra tu dans cette course folle ?
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Kyoku Ren
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MessageSujet: Re: L'Envol. [Libre]   L'Envol. [Libre] EmptyMar 16 Aoû - 6:30

    " Mais comment je suis arrivé là, moi ? " pensa-t-il, debout en face de cette foule. Devant lui, s'étendait un monde fou, tantôt assis à des tables, tantôt allongés sur leurs serviettes, tantôt nageant dans l'eau clair du bassin. On ne pouvais regarder quelque part sans croiser le regard d'une dizaine de personnes. Tous était là, s'amusant, rigolant, profitant de ce coucher de soleil, on ne peut plus magnifique. Ce lieu est toujours recouvert de monde, à n'importe quel moment de l'année ou heure de la journée. L'explication venant sans doute du fait que c'est le seul lieu aquatique de toute la capital et une des plus belles place de Senpyuta. L'excitation de la foule se faisait sentir et un sentiment de bonheur ressortait de cette foule. Les enfants jouaient, rigolant à gorges déployées, envoyant de l'eau autour d'eux, les personnes âgées regardaient ce qui les entourait, contents de pouvoir profiter d'une vie maintenant plus calme et plus paisible que ce qu'ils avaient connus. Et tous les autres, qui passaient un bon moment. Ren, toujours debout, fixait cette scène, non mécontent d’apercevoir des personnes ravies mais à la fois tiraillé par sa haine envers la foule et les personnes trop nombreuses. Non, il ne pouvait rester plus longtemps, serré aux milieu de tout ce monde, se sentant enfermé dans un espace clos et trop petit. Se faufilant à travers d'innombrables individus, ne prononçant aucun mot, il traversa rapidement la place du Bassin Turquoise. " Je me demande pourquoi me suis arrivé ici... Je ne m'y sens en aucun cas bien. Heureusement que l'on peut rapidement s'y éloigner et retrouver un endroit beaucoup plus calme !" se dit-il. En effet, notre jeune homme préfère de loin les endroits encore vierges, dénués de présence humaine où on peut se retrouver seul. Oui, Dieu sait comme il aime se retrouver dans ce genre de contrées. Cette homme est solitaire, il vit seul et profite de chaque moment où il est seul. Totalement seul. D'autant plus que l'on dirait que son physique s'est "accommodé" à ce mode de vie. Quand on le regarde pour la première fois, on a l'impression qu'il vole, qu'il semble irréel, intouchable tel un rêve. Ses cheveux et sa veste s'envolant et épousant chaque brin d'air. Sa marche légère et silencieux. Son corps pâle, ses cheveux d'un gris somptueux, ses yeux rouge foncé teintés de pourpre, le douceur et la délicatesse qu'il dégage. Il ne possède aucun excès, aucun surplus. Oui, on est envouté par sa beauté naturel, sa beauté toute simple.

    En 5 minutes à peine, Ren s'était déjà éloigné de cette place noire de monde et se retrouvait maintenant dans un lieu bien différent ! Un contraste saisissant, on s'en demanderait presque si on ne rêverait pas. Trouver un endroit si calme, si naturel, si beau non loin de cette place populaire où les rires et les voix saturent vos oreilles. Mais le jeune homme n'avait pas encore rejoint l'endroit précis de ces désirs. Ici, seuls quelques arbres étaient présents, alors que ce fameux lieu est bien plus enfoncé dans la petite forée, pas loin de l’orée Il continua alors à marcher, toujours d'un pas rapide et léger, se déplaçant sans se faire remarquer par les quelques êtres vivants se trouvant autour. Et maintenant, après à nouveau seulement quelques minutes de marche il atteignit le petit lac. Devant lui, s'étendait maintenant un petit étang d'eau cristalline, tellement cette eau est pure. Au dessus, comme un cocon protecteur, les arbres recouvraient l'endroit. Mais ce qu'il y avait de plus beau, était cette odeur fruité, agréable et délicate : des fleurs se cerisiers volaient dans l'air où flottaient sur l'eau transparente. Autour de lui, le silence était complet, quand il entendit tout près le pas très silencieux sans doute d'une jeune fille. Il se place dans les branchages d'un arbre, pour ne point être repéré par l’individu arrivant en courant. Après bien moins d'un minute, la personne s'arrêta non loin du lac. Ren supposa cette jeune personne d'être une fille, quoique qu'il fut compliqué de prendre une décision, tellement son grand manteau blanc à capuche cachait les courbes du corps. Elle tremblait, elle semblait avoir peur, à moins que Ren se trompait sur son compte ? Dans tous les cas, cette personne avait l'air fragile. Il hésita un moment avant de descendre, ce qu'il fit finalement.

    Il retomba avec délicatesse sur ces pieds, à peut-être un petite dizaine de mètres de la petite fille. Cette dernière sembla se retourner légèrement vers le jeune homme qui permit à se dernière d'apercevoir rapidement son visage. Il ne s'attendait pas à un minois si dépourvus de couleur... Pratiquement comme le sien. Cette personne était encore plus pâle que le ciel déjà bien assombrit par la coucher de soleil. Encore que ce dernier possédait encore quelques teintes de rosés et d'orangé. Un silence continua à régner, et Ren regardait cette personne encore inconnue. Il ne savait pas quoi faire, comment réagir, comment instaurer le premier contact. Quoique qu'il avait l'impression que le premier contact était déjà fait. C'était un impression étrange, peut-être un mélange appréhension, de peur, de... De... Non, je ne saurais vous décrire cette sensation bizarre. " Je n'ai encore jamais vu cette jeune fille, elle m'est complétement inconnue. Je me demande comment elle est, et surtout qu'elle secret renferme-t-elle. Oui, c'est bien quelque chose que j'aimerais savoir. ". Avec une attitude, un visage et une aura complétement différents de ce qu'il peut penser, il fit quelques pas vers l'inconnue et prononça d'une voix claire et posée, avec une position parfaire, sa main sur son sabre.

    # Tu n'as pas l'air bien. Est-ce qu'il a quelque chose ?
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MessageSujet: Re: L'Envol. [Libre]   L'Envol. [Libre] EmptyMer 17 Aoû - 1:37

Je crois que si je n'accordais d'importance à rien en ce monde, c'est parce que rien en ce monde ne m'en accordait.

Je regardais inlassablement le ciel se refléter dans le lac bleuté. Mes pieds nus étaient chatouillés par la douce herbe verte qui bordait le lac. Ils étaient un peu écorchés sur le dessous, surement à cause de ma course et de la forêt. J'étais peut être perdue, mais ça n'avait guère d'importance. Mes yeux pâles se posèrent sur quelqu'un. Quelqu'un que je ne pensais pas voir, puisque l'endroit était sensé être désert. Mais il était là, seul, comme en communion avec l'endroit. C'était peut-être lui, la divinité qui avait enchanté ce lieu ? Il avait l'air calme, gentil, il n'y avait pas trace de haine sur son visage, ni de dégout. Je crois que c'est la première fois que quelqu'un me regardait comme ca, simplement, comme on regarde un ami.

Il était d'une beauté céleste et semblait lointain, perdu dans ce ciel d'or. Il paraissait insaisissable, comme en train de flotter doucement entre ciel et terre. Entouré de son manteau de pureté. Lorsqu'il parla, je cru un instant que le vent avait accompagné ses paroles de doux chuchotements. Ces chuchotis d'air caressèrent doucement ma peau avant de s'évanouir, lentement.
Il avait dit cela avec un réel intérêt, comme si ma réponse importait. Comme si il se souciait vraiment du pourquoi de cette situation. Mon regard se perdait dans le paysage, je ne pu retenir une remarque.

« Tu ne ressemble à aucun être que j'ai connu. »

J'ignore ta question, excuses moi. Mais tu es si différent des autres, ta présence est discrète, presque surnaturelle. Tes peurs et tes angoisses, tes doutes et ton mal ne m'écrasaient pas de tout leurs poids. Je les sentais, légèrement, par vague très supportables. C'est la première fois que je ressens ça, je pourrais connaitre ce qui t'oppresse, en fouillant, mais ce n'est pas limpide d'un premier regard. Et ca me semblerait presque déplacé.


Le vent agitait mes cheveux, ridait doucement la surface paisible de l'eau du lac. Je tournais ma tête vers lui, doucement, je tremblais encore et mes yeux étaient humides de larmes : fuir tant de détresse m'éprouvais au plus haut point. Je maudis encore ce Don qui rendait ma vie insupportable. Jour et nuit, les peines du monde m'assaillent sans répit. Je partage les pensées et les émotions de mourants, c'en est horrible. Déchirant. Cette sensation qu'une partie de soi-même disparaît à jamais. Et ce, pour un seul être. Je subis toutes les morts, les unes après les autres.

L'acidité me brûlait l'estomac, conséquence de ma fuite, j'avais mal a la tête et j'avais du mal a penser. Je murmurais, presque pour moi même, afin de satisfaire son intérêt.

« La face avenante de la vie, les petits riens qui rendent cette existence supportable me sont refusés. Jamais je n'y ai droit. Jamais je ne prends part aux évènements heureux. Je ne vois que ténèbres. Que la somme de malheur des hommes, des femmes et des enfants sur un mile à la ronde qui m'accable de son poids et me tourmente. »

J'eus un petit sourire satisfait, cela résumait assez bien les choses. Si tu veux savoir pourquoi je ne suis pas heureuse, tu en auras pour bien longtemps mon ami. Je promenais mon regard sur les alentours, ignorant ma douleur presque habituelle. J'avais beaucoup parlé, mais pour une fois, personne ne me coupais dans mes propos avec sa perpétuelle détresse.

Et le vent se mit à souffler.
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MessageSujet: Re: L'Envol. [Libre]   L'Envol. [Libre] EmptyMer 24 Aoû - 6:20

    # Tu ne parles pas comme les autres personnes. Je sens que tu n'a pas été gâtée par ce que les autres appellent "Dieu".

    Cette question n'attendait pas réponse, comme si Ren savait déjà qu'il avait raison, que cette jeune fille à l'air chétive était bien un récepteur de douleur. Et dire que lui-même de savait pas que cette expression ne pouvait être plus exacte. " Sa vie semble pour le moment n'être qu'un enchainement de malheur. Il faudrait que je lui fasse connaître un peu de mon bonheur. " Il l'avait écoutée sans interrompre, il avait l'intuition que ses paroles sont rares. De plus il aimait bien sa voix, plutôt légère. Oui, sa voix n'est point ordinaire. Il la regardait sans préjugé, comme si il la connaissait depuis bien dix ans. Le jeune homme avait encore du mal à voir totalement le visage de l'inconnue, qui ne sera peut-être plus une inconnue pour longtemps. Il aimait beaucoup sa beauté. Une beauté délavée, comme si on l'avait trop lavé, ou laissé trop longtemps sous la pluie, et que lentement, toutes les couleurs ont glissées et se sont évaporées. On pourrait dire qu'elle est une tableau à elle toute seule. Quand il vit enfin, puisque que ça l'avait bien échappé, deux petits yeux humides, en détresse cherchant du réconfort. Il ne savait pas comment réagir. Dans un premier, il se serait avancé vers elle si il ne s'était pas retenu. En effet, peut-être que cela ne lui aurait pas plu. Il s'avancera peut-être dans quelques instants. Mais pour le moment, il resta debout face à elle avec l'air le plus neutre qu'il pouvait avoir.

    Étrangement, elle semblait soulagée, qu'elle ne ressentait pas ou qu'elle de pensait pas à quelque chose qui vit avec elle tout au long de la journée. Si il savait que la jeune fille ressentait la douleur des autres. On peut dire qu'elle est bien tombée, Ren qui ne vit jamais pas dans le passé et ne pense jamais a ce que a pu lui faire du mal, vit dans un état de paix avec lui même, n'offrant aucun torture à son esprit ou à son corps. Le jeune homme devina que la petite venait de faire une course plutôt longue, il connait plutôt bien ce coin et sait que rien n'est présent dans un périmètre assez conséquent. Elle ne semble pas être trop nourrie, et que, si elle n'a rien mangé depuis 12 heures, son estomac devrait la brûler. Il décida enfin de s'approcher, tout en avançant, il fouillait dans ses plusieurs couches de vêtements. Et il trouva l'objet recherché. Et dans sa main apparut une petite gourde, tressée par de longue feuilles tellement serrées qu'elle est devenue imperméable, dans lequel est présent une sorte de miel, très sucrée, ayant la capacité de rassasier toute personne, ou en tout cas soigner tous les signes avancés de la faim. Vous vous demandez comment pouvait-il avoir ça sur lui. Il est vrai qu'il possède un tas de mixture, plantes ou autres objets utiles sur lui. Il arriva enfin jusqu'à elle et lui tendit la petite gourde.

    # Prends ça. Si tu n'as rien avalé depuis un moment et que tu as couru sur une grande distance, ton estomac doit te faire du mal. Après un instant, il reprit. # Dis-moi ton nom, j'aimerais bien le savoir.

    Ren voulait la voir sourire, cette jeune inconnue. Sans savoir exactement pourquoi, mais très rapidement, il s'était un peu attaché à elle. Et comme si ils se connaissaient depuis déjà des années, il voulait lui donner ne serait-ce un peu de consolation. Il s’aperçut, cette fois-y, qu'elle avait des éraflures sur les pieds et tout s'expliqua. Elle avait bien fait une longue course, et cela avait écorché ses pieds nus. C'est alors qu'il se rappela une mixture très très efficace contre les petites plaies. Sans demander quoique se soit à la petite fille et commença la préparation. Miel, fleur de lavande, feuille d’eucalyptus et quelques gouttes de sèves sont les ingrédients pour cette substance magique. Il commença à mélanger tout ceci sur deux grandes feuilles qu'il était allé prendre non loin en même tant que la sève. La mixture obtenue était assez collante et épaisse mais cependant très malléable. Il tendit à nouveau à la jeune fille ce qu'il venait de préparer. Et si elle ne voulait pas de cette substance ? Qu'importe, cela servira de nourriture aux quelques hérissons, oiseux et autres animaux forestiers.

    # Je suis sur que cela te fera du bien. En même temps qu'il prononça cette phrase, il leva sa tête et la regarda dans les yeux.


[Je n'ai sans doute pas fait mon meilleur post, mais je ne voulais pas te faire attendre plus longtemps.]
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MessageSujet: Re: L'Envol. [Libre]   L'Envol. [Libre] EmptyDim 28 Aoû - 1:22

Croire en Dieu, ce serait comme croire à mon propre malheur. Comme si y croire ne ferait que renforcer cette vérité. Et comme si, si je n'y accordais pas d'importance, si je n'y croyais pas, je pouvais fuir la réalité et faire comme si rien de cela n'était réel.

Je te regardais, surprise. Ne crois pas que je sois si faible que j'en ai l'air, si je pleure, c'est parce que ce corps stupide m'y oblige, il pleure tout seul pour le malheur du monde, sans se soucier de moi. Je n'ai rien d'un chaton à secourir. Ne crois pas que si tu me nourris je viendrais me frotter contre tes jambes. Je séchais bien mes yeux d'un geste, histoire de récupérer un peu de prestance. Je regardais la gourde que tu me tendais avec chaleur, une odeur de miel s'en échappait. Tu crois peut-être que je fais l'aumône ?

« Ne te méprends pas, je n'ai pas besoin d'une quelconque forme de pitié...»

Je tendis le bras cependant, et bu un peu de ta préparation sucrée, te fixant de mes yeux trop clairs. Regard perçant autant qu'il en est glacial, ces yeux auraient gênés n'importe qui ayant subi leur jugement. Tu ne semblais guère affecté cependant, te laissant observer calmement. Le miel coula dans ma gorge, tiède et sucré, et quelques gorgées suffirent à calmer la brûlure que m'imposait mon corps pour avoir fuit tant de détresse. Ma tête s'apaisait peu à peu, retrouvant le calme, loin de toute population ruminant son mal.

Sans prévenir, tu pars à la cueillette, me laissant presque seule un instant, tenant ta gourde entre mes doigts fins. Je t'observe, curieuse, mais qui es tu as la fin ? Tu cuisines une drôle de mixture. Je détournais la tête au bout d'un moment, observant le lac, mes cheveux ondulés dansant dans le vent. Le temps semblait suspendu ici. C'était le jour des premières fois, celui où je vins une seconde fois au monde, libre. La chance me sourirait peut-être, je crois que ce sera une bonne journée. Bien que le soleil descendait rapidement. Je me tenais sur un pied, sans vraiment m'en rendre compte, mes pieds me picotaient avec leurs coupures. Je posais mon pied meurtri sur l'autre pour garder l'équilibre.

Tes paroles me tirèrent de ma rêverie, reportant mon attention sur toi et ta drôle de pâte verte. Ça me fera du bien tu dis ? Ça sentait bon les herbes. Je me penchais, tu semblais réellement tenté de m'aider. Je m'assis donc, en face de toi, enveloppée de mon grand manteau sombre, dévoilant un peu mes jambes nues et mes pieds meurtris où des morceaux de feuillages collaient encore à mes plaies plus ou moins fines. Je posais la gourde près de toi. J'aurais pu dire merci, mais je préférais garder ma langue et ma fierté. L'herbe était fraiche et douce, agréable, j'aimais bien son contact.

En temps normal, préférant bénéficier d'une redevance que d'être redevable, je n'aurais sans doute pas accepté cette aide. Mais il semblait évident que ta connaissance des plantes médicinales me ferait gagner du temps pour guérir mes pieds que de laisser le temps et la nature faire le travail. Je restais donc silencieuse, plongeant une nouvelle fois mes yeux dans les tiens. Curieux personnage.


Et toi, tu y crois ?
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